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Croisement 3L/2

Le site de VNF édite une carte des mouillages, éxpliquant la profondeur possible de navigation, mais aussi la largeur possible du chenal permettant les croisements de bateaux

carte des mouillages

Ainsi, on peut voir que sur la canal dit « magistral », entre Champagne et Bourgogne,  permettant de relier le nord au sud de la France, soit le mieux entretenu, par rapport à celui des vosges et du centre, le croisement est noté difficile, voire impossible, 3L/2. Ce qui veut dire croisement possible pour un bateau et demi, dans le sens longitudinal..on met où l’autre moitié ?

Voir la carte pour mieux comprendre Sachant qu’il faut entre sept et huit jours à un un bateau chargé pour faire cette portion, que doit on faire ?

Sur le canal des Ardennes,au petit matin frisquet,  nous avons très bien croisé, sans toucher le bateau Picaro

This Post Has 6 Comments

  1. jihemd dit :

    Bravo, joli toucher de barre, pour passer comme cela sans toucher.

    Tous les canaux Freycinet par définition ne sont pas des 3L, car leur largeur au plafond est de 10,5m (2L).
    Par contre, bien souvent il n’y a pas ces 10,5m, et effectivement vous avez montré sur le web des croisements dans des canaux 1,5L (3L/2) où des bateaux chargés ne peuvent pas se croiser en plein bief.
    Il faut croire que votre bief du Champagne/Bourgogne était un vrai 2L.
    Cordialement
    Jihemd

  2. jihemd dit :

    Désolé, j’avais mal lu, c’était les Ardennes, avec le même commentaire.

  3. jihemd dit :

    A votre question « on met où l’autre moitié »? , la réponse est qu’il est toujours possible de croiser dans les avant-ports des écluses, où il y a, même dans les canaux mal entretenus, 2L et plus.
    Si la position des rares bateaux de commerce était connue en temps réel, et on y arrive bientôt, il suffirait de s’arrêter aux écluses pour attendre le bateau en sens inverse.
    La perte de temps serait faible sur le Freycinet, vu la faible longueur des biefs sur ce réseau. Ne resterait plus que les quelques biefs longs, et VNF envisage de toutes façons de créer des zones de croisement dans de tels biefs.
    Rêvons: On va bientôt ne plus avoir de problèmes de croisement…
    Amitiés
    Jihemd

  4. VERRIER dit :

    Bonsoir,
    On croit rêver!!!! Des zones de croisement sur le réseau Freycinet! Mais abonder dans ce sens c’est donner à VNF l’idée de laisser les canaux en l’état. Plus besoin de dragage dans les biefs puisque les croisements seront assurés aux écluses ou aux endroits propices à cet effet.

    Pauvres 38m voués aux navigations dignes des aventuriers d’Amazonie!!!!

    J.Claude

  5. Yvan Gerondal dit :

    Quelque chose m’a sans doute échappé.
    Car même les plaisances éprouvent des difficultés.
    Et pas que devant certaines écluses.
    Dans certains biefs tellement envahis par les arbre et arbustes, que c’est à la machette qu’il faudrait se croiser.
    Et dans combien de chenaux d’accès ne faut-il pas racler les cailloux quand une péniche est croisée.
    Et je ne parle pas des innombrables ponts où le tirant d’air garanti est une
    plaisanterie.
    Yvan du Bel-Ami

  6. Kairos dit :

    Bonjour, suite à votre commentaire sur les croisements, il serait bien de venir naviguer avec nous quelques temps, car les  »avants ports des écluses » sont très envasés, le remous des éclusages poussant la vase sur les côtés.et nous sommes enfoncés au 1, 80 mètres.Vous avez peut être navigué sur un petit bateau avec un tirant d’eau d’un mètre max.
    L’attente aux écluses est impossible, toujours à cause de la vase, et la perte de temps serait importante sur un parcours de 7 jours, car à une vitesse de 3 km/h, il faut parfois attendre une à deux heures que le bateau en face arrive.
    Déjà en mettant toutes les écluses en automatique, nous perdons sur le Canal entre Champagne et Bourgogne: dit Canal d’ Heuilley, 5 minutes par écluses, soit environ 1 journée supplémentaire et 120 à 150 litres de Fioul.
    Notre rentabilité baisse d’année en année. Imaginez notre parcours; partis de hollande sur un grand canal, type autoroute, arrivée en Arles sur le Rhône, type autoroute, et entre les deux : environ 500 kms équivalents à un chemin de terre et en plus à Péage.environ 50 euros les 100km, alors que les camions ne paient pas si ils ne prennent pas les autoroutes..
    cordialement

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