Le port de Roanne a son apogée, chargeait de nombreux bateaux avec du charbon arrivé en train depuis les mines du Creusot; Prêt de mr Crosnier site de cartes anciennes
Les bateaux partaient vers Paris. Petit à petit, le train est arrivé, l’exploitation de charbon a diminué; Puis vint le transport pour France Rayonne, le verre pilé, puis le trafic lui aussi diminua
une interview de Stephane Autran pour « Grand Lyon »
Roanne aurait pu devenir un lieu de polarité et de convergence des trafics du Sud et du marché lyonnais vers
la capitale. Mais à la fin du XIXe siècle, le refus de l’État d’autoriser la construction du canal de jonction
Rhône-Loire marque un point de non-retour: la ville en restera au statut de terminus de la navigation
fluviale.
L’ambition est contrariée, l’occasion est manquée de constituer une grande région économique
Loire et Rhône autour du trio Roanne – Lyon – Saint-Étienne.
Cet ensemble industriel, en lien avec la région parisienne aurait présenté une sérieuse alternative aux bassins du Nord et de l’Est.
Faut-il interpréter la finde ce dessein économique et politique uniquement par le rôle du lobby des chemins de fer ? Ou bien penserà une incapacité de l’État Français à soutenir le développement de régions économiques puissantes à l’écart de la capitale ?
Un petit film de 1970 avec les interrogations sur l’avenir du port de Roanne
Aujourd’hui, le port a réussi sa reconversion, une centaine de bateaux de plaisance le font vivre, certains sédentaires, d’autres en escale.
Lors de notre passage, nous avons été très bien reçu par le capitaine du port, Mr Petelet expliquant la vie du port et des bateliers, puis par mr Fessy, actif webmaster du Liger club de Roanne, qui nous a fait découvrir sa ville
La porte de garde entre le port et la Loire alimente le canal mais peut fermer en cas de crue de celle-ci
On retrouve sur le bord, un gros cabestan pour tirer les bateaux de Loire
A l’autre bout du port, la capitainerie et l’écluse reliant le canal de Roanne à Digoin
Naviguant sur la Loire, les bateaux étaient à fond plat et de dimensions plus modestes que les Freycinet
plus en aval, le barrage, avec une petite centrale hydroélectrique et une passe à saumons
Le trafic était si important que l’on avait construit une gare d’attente des bateaux de 600 m de long et 45 m de large
« le bassin de l’Oudan »à 1 km de l’écluse. Avant la guerre 39, ce devait être le premier tronçon d’un canal reliant le Rhône via st Etienne. L’usine France Rayonne (textiles) utilisaient beaucoup le transport fluvial
aujourd’hui des associations se battent pour faire revenir de gros bateaux sur le canal, et organisent le 26 avril 2015
une grande manifestation de bateaux;
Notre initiation à Roanne fut complète, grâce aux précisions de Charles Berg, habitant sur une des six derniers berrichons, amarré sur le canal de Roanne à Digoin, de plus petite taille que les péniches.
Son site Babel.org vous répondra à toutes les questions que vous avez toujours voulu savoir sur le fluvial, sans avoir jamais osé le demander
Beau reportage avec les espoirs des années 70. 2015 Terrible constat du déclin de la voie d’eau malgré quelques volontés de retrouver un nouvel essor, je ne connaitrais pas le renouveau qui pour moi est une véritable utopie face aux lobbies routiers. On compare souvent les voies navigables Françaises avec celles de la Hollande. C’est totalement incomparable, la Hollande bénéficiant des deltas naturels du Rhin et de la Meuse alors qu’en France il faut franchir les dénivelés des différents bassins. Il eût été préférable de maintenir le réseau Freycinet et de porter un tonnage plus conséquent sur certains tronçons en rallongeant les écluses pour donner accès au poussage. Vouloir du grand gabarit partout c’est franchement avoir une parfaite méconnaissance de la nature et de sa disponibilité à nourrir ses terres en eau.
bonjour ça fais plaisir que vous parlez de ma région en temps que garde de pêche je vais souvent sur le bord du canal et c’est magnifique quand c’etait l’époque du charbon plusieurs barque on coulées sur la loire car elle est très dangereuse a certains endroits ces barques descendaient de ST Just/ST Rambert et au lieu dit la digue de Pinay nombreux accidents on fais périr des bateliers merci pour votre documentaire si un jour vous restez sur Roanne dite le moi j’aimerais tan vous rencontrez merci et a bientot
Merci pour toutes ces informations toujours très intéressante. A la prochaine par courriel, bien à vous.
Le Fluvial , on en parle de + en + et tant mieux .Des initiatives sont prises telles que le transport d’agrégats sur le latéral à la Loire ; du vin / bateau Alizarine ;sur les 10 dernières années le fluvial a progressé de 6°/. (mais ne représente pas le petit gabarit).La bonne volonté est une chose mais ou sont les moyens ?!La rénovation à grande échelle des canaux donnerait un nouveau souffle à certaines entreprises de travaux publics .
beau reportage, et je pense qu après notre 1ere croisière sur le Kairos nous comprendrons mieux tout ce qui se passe sur ces voies fluviales. Merci de nous apporter toute ces connaissances.
Plaisanciers de l’ANPEI,et les autres,ne manquez pas le rendez-vous à Roanne les 25 et 26 Avril 2015 .Montrez-vous , faites-vous entendre ,la plaisance est active et représente une force de proposition ,une valeur économique sure .Vive le Fluvial !
Coucou les Amis ! Vous avez bien retenu les leçons de l’ami René je vois. sauf pour le cabestan vers le linquet : il servait à actionner le pont pivotant ferroviaire à l’entrée du-dit linquet, remplacé depuis par une passerelle tout aussi pivotante. on espère bien vous voir en fin d’année parmi nous ! Et en attendant, rien ne vous interdit de venir nous voir le 26 avril à l’Oudan !
(À propos d’Oudan, est-ce que l’ami René vous a montré notre « petit frère du pont-canal de Briare », le pont-rivière de l’Oudan -1897, un an après Briare-, tout près du bassin éponyme ?)
Dommage on sera déjà presque en Hollande, mais si on veut de nous on revient à l’automne