Lors de la Navigation sur l’ancien canal de Briare, on construisit en 1642, 1732, puis 1793

trois Ecluses pour descendre en Loire.

Aujourd’hui, il reste en état Baraban.

Rivotte est encore bien visible ( credit des photos de cet article claude T) Souhaitons que le réseau Freycinet ne subisse pas le même sort

La noble maison des seigneurs du canal est aussi abandonnée

On voit toujours les digues de sortie en Loire

Ainsi que les bornes kilométriques le long du chemin de halage
On remarque M au lieu de Km, car le kilométrage était calculé par rapport au méridien de Paris, soit à 35km du méridien

elements de documentation, issus du livre Un fleuve , des canaux de Bruly, Velleret

Les bateaux devaient franchir la Loire, grâce à un toueur qui les tirait d’une écluse à l’autre, sur les berges de la Loire

D’un côté, l’écluse des combles, de l’autre celle de Mantelot

Un treuil devant l’écluse tirait les bateaux

Puis on passait les câbles, faisait entrer le bateau dans l’ecluse

un canal d’amenee, permettait aux bateaux d’avoir moins de courant près de l’ecluse

Au temps du halage, on voit toujours une pente en colimaçon permettant aux cheveux de monter et passer le pont

Aujourd’hui, le pint canal évite ce passage tres dangereux.

le canal à été construit plus loin et sur de grandes digues

Du haut on peut suivre l’ancien canal à sec

Les Ecluses furent abandonnées lors de la construction du nouveau canal en 1887

Nous croisons Caracol qui revient d’un périple de trois ans, partant de Compiegne jusqu’en Sicile

Puis l’arrivée à Briare et son magnifique PONT canal enjambant la Loire, qui se trouve lui sur le canal lateral à la Loire. Nous fêtons un anniversaire sur le pont avec une vue magnifique
http://pnr.ma/eHymXC

Les bateaux partaient vers Paris. Petit à petit, le train est arrivé, l’exploitation de charbon a diminué; Puis vint le transport pour France Rayonne, le verre pilé, puis le trafic lui aussi diminua

une interview de Stephane Autran pour « Grand Lyon »

Roanne aurait pu devenir un lieu de polarité et de convergence des trafics du Sud et du marché lyonnais vers

la capitale. Mais à la fin du XIXe siècle, le refus de l’État d’autoriser la construction du canal de jonction

Rhône-Loire marque un point de non-retour: la ville en restera au statut de terminus de la navigation

fluviale.

L’ambition est contrariée, l’occasion est manquée de constituer une grande région économique

Loire et Rhône autour du trio Roanne – Lyon – Saint-Étienne.

Cet ensemble industriel, en lien avec la région parisienne aurait présenté une sérieuse alternative aux bassins du Nord et de l’Est.

Faut-il interpréter la finde ce dessein économique et politique uniquement par le rôle du lobby des chemins de fer ? Ou bien penserà une incapacité de l’État Français à soutenir le développement de régions économiques puissantes à l’écart de la capitale ?

Un petit film de 1970 avec les interrogations sur l’avenir du port de Roanne

Aujourd’hui, le port a réussi sa reconversion, une centaine de bateaux de plaisance le font vivre, certains sédentaires, d’autres en escale.

Lors de notre passage, nous avons été très bien reçu par le capitaine du port, Mr Petelet expliquant la vie du port et des bateliers, puis par mr Fessy, actif webmaster du Liger club de Roanne, qui nous a fait découvrir sa ville

La porte de garde entre le port et la Loire alimente le canal mais peut fermer en cas de crue de celle-ci

On retrouve sur le bord, un gros cabestan pour tirer les bateaux de Loire

A l’autre bout du port, la capitainerie et l’écluse reliant le canal de Roanne à Digoin

Naviguant sur la Loire, les bateaux étaient à fond plat et de dimensions plus modestes que les Freycinet

plus en aval, le barrage, avec une petite centrale hydroélectrique et une passe à saumons

Le trafic était si important que l’on avait construit une gare d’attente des bateaux de 600 m de long et 45 m de large

« le bassin de l’Oudan »à 1 km de l’écluse. Avant la guerre 39, ce devait être le premier tronçon d’un canal reliant le Rhône via st Etienne. L’usine France Rayonne (textiles) utilisaient beaucoup le transport fluvial

aujourd’hui des associations se battent pour faire revenir de gros bateaux sur le canal, et organisent le 26 avril 2015

une grande manifestation de bateaux;

Notre initiation à Roanne fut complète, grâce aux précisions de Charles Berg, habitant sur une des six derniers berrichons, amarré sur le canal de Roanne à Digoin,  de plus petite taille que les péniches.

Son site Babel.org vous répondra à toutes les questions que vous avez toujours voulu savoir sur le fluvial, sans avoir jamais osé le demander

pas terrible le poisson surgele

Beau temps froid d’hiver sur les  canaux du centre

Quelle chance de ne pas avoir à plonger pour attraper la brioche maison, pourtant j’aime l’eau

.

Reportage signé Gérard

a Vermenton, il reste la maison du garde canal. C’était un agent de l’administration qui avait pour seule fonction de faire respecter les mesures de police. Il avait droit à un logement.

Ce poste a du être parmi les premiers supprimés quand il s’est agit de faire des économies

photo G.Bianchi

Des panneaux donnent des informations sur le flottage

photo G.Bianchi

A Villiers sur Yonne,on peut voir un élément de train qui date de la manifestation récente de descente d’un train jusqu’à Paris

photo G.Bianchi

Il y a quelques pont levis dont certains sont encore à manœuvre manuelle par les usagers

photo G.Bianchi

Il faut débarquer un équipier qui ouvre le pont, et le referme le bateau passé. Ca occupe les touristes

Le capitaine en second (la qualification de matelot s’est améliorée pendant le voyage), récupère le pontier d’occasion

photo C.Troadec

Cette fois là, le pont a été refermé par le bateau qui nous suivait.

Même les touristes pratiquent la rationalisation des tâches

Il est arrivé qu’on attende longtemps l’éclusier qui avait un montant et un avalant, séparés de plusieurs biefs, à gérer en alternance.

photo G.Bianchi

Là, c’était la première fois, car ensuite il nous préparait l’écluse suivante, en passant avant de foncer s’occuper de l’autre bateau, puis de revenir vers nous ensuite.

Mais le lendemain, nous avons fait toute la matinée avec deux éclusiers et deux voitures.

photo G.Bianchi

Le jeu consiste à courser les canards, qui placidement se déplacent légèrement.

Les terriers sont dans les berges, la nourriture de grandes herbes abondante.

Le canal latéral à la Loire, se pare de couleurs automnales

vers Montceau les mines subsistent des fours ayant servi à cuire des tuiles vernissées, puis des poteries

A Digoin, toutes sortes de bateaux

du plus petit,

au plus chic

De vieux bateaux racés

des maisons sur l’eau

des bateaux perso

des bateaux à louer sans permis

ce qui donne une vie au port, mais bien sûr, le clou du spectacle est dans le franchissement de la Loire sur le pont canal

Comme le paysage nous a plu, et bien sûr qu’il n’y avait pas de bateaux derrière, nous sommes restés pour prendre l’apéritif « panoramique »

Beau passage

Très beau canal, sinueux
on y retrouve les amis à Chagny

Le matin , la brume noie le canal

Un vieux 38 m, qui ne naviguera plus côtoie un petit remorqueur

Le manque d’eau ne semble pas très évident, en revanche les fuites multiples et variées sont nombreuses

En outre, dans la chaine d’écluses, le bassin se vide après chaque bassinée montante, même si on attend des bateaux avalants, ce qui fait à chaque fois une perte de 1200 m2 environ

Le lac de réserve d’eau le long du bief de partage de Montchanin semble assez plein également

Pourtant, c’est agréable de naviguer en cette saison

Nous profitons des derniers beaux jours pour déjeuner dehors