grâce à notre ami Philippe, spécialiste de la guerre de 14, nous apprenons que des canonnières ont été construites pour tirer depuis les canaux, en Champagne, sur l’Aisne, l’Oise, entre l’Aisne et la Marne, sur les canaux sous le chemin des dames.
voici un extrait de ses explications.
Le 3ème Groupe de canonnières fluviales est formé le 2 juin 1917, et composé de quatre canonnières fluviales : H et I armées chacune d’un canon de 138mm de l’ancienne 2ème batterie
K et L chacune armée de deux canons de 100mm ou 105mm (100mm réalésé) de l’ancienne 3ème batterie.
A la demande du commandant en chef des armées, le service des constructions navales prépare au début de 1915 les plans de canonnières à faible tirant d’eau, pour agir sur les rivières et les canaux du Nord et de l’Est. En avril, trois projets sont soumis au département de la Guerre qui en retient deux. Du premier projet découlerons les 1ère et 2ème batteries, les chaloupes-canonnières de la 3ème batterie seront issues du second projet. En août et septembre 1915, quatre à canons de 100 sortent des arsenaux de Brest et Lorient pour former une batterie, chaque batterie disposant d’un échelon de trois péniches pour porter le ravitaillement en munitions, charbon et matières diverses.
11.09.1915 : la 2ème batterie est rejointe par la 3ème batterie commandée par le LV Lecoq. Toutes deux prennent une part très active à l’offensive de Champagne ; puis elles sont utilisées comme pièces de position.
Les canonnières font du tir indirect. A cet effet, elles s’amarrent en des points de la berge dont les coordonnées ont été déterminées à l’avance, et pointent au niveau et au goniomètre, en se servant de repères dont l’azimut a été déduit soit d’opérations topographiques, soit d’observations astronomiques. La précision de cette méthode, la rapidité de leur tir (3 coups par pièce et par minute) et de leur mise en action, leur champ de tir horizontal illimité, leur portée de 13 km. 5 pour les 10 et de 15 kilomètres pour les 14, leur mobilité qui leur permet de se soustraire à un bombardement trop gênant les rendent particulièrement précieuses pour les tirs sur les arrières et sur les objectifs fugitifs.
Début 1917 : la 1ère batterie rejoint la 2ème à Compiègne en vue de l’offensive projetée dans cette région. Mais les postes de tir préparés pour elle sont à peine utilisés, l’ennemi ayant déjoué l’attaque par son repli. Les canonnières s’efforcent alors de le poursuivre. La Ière batterie remonte l’Oise, mais doit bientôt s’arrêter, les écluses étant détruites, et est envoyée en Champagne. La IIème trouve l’Aisne engagée par des péniches coulées, barrée par des pilotis ; le personnel dégage rapidement un chenal praticable, et la batterie remonte jusqu’à Soissons
04.1917 : elle prend part à l’offensive du 16 avril sur le Chemin des Dames.
toutes les questions sont bienvenues, nous transférons à Philippe
Notre ami Gerard, auteur du site tres documenté sur les tracteurs nous fait part d’une photo de canonnière a Liverdun, impressionnant
canonnière:http://papidema.free.fr/accueil/canal/liverdun/canoniere-aisne.php
un autre lien tres interessant, une expo de la cité des bateliers, avenue de la canonnière justement
ich wünsch mir auch ein boot mit Dampfantrieb ! etwas naturapurähnliches mit holz/kohle brennstoff ! danke für eure Inspiration und vielleicht schon bald auf ein gemeinsames Manöver auf gut fluss ! myrta