un peu de bricolage avant: passer au Karcher les écoutilles

Les repeindre

peinture fluide metallisée pour cales et alu

fixer les panneaux et brancher tout ça.

et bien sûr, toujours un petit branchement qui ne marche pas du premier coup, à cause d’un mauvais raccord, mais ce ne serait pas drôle si c’était tout facile..

ça y est , ça charge

les maisons sont très resserrées autour de l’église.

Près de Sancerre, incontournable également, Chavignol produisant de petits fromages: crottins de Chavignol

Une vue magnifique depuis le pont de l’ancien chemin de fer hélas désaffecté

Sur le canal latéral à la Loire,

fut construit en 1838 un pont de 370m enjambant l’Allier.

L’Allier coule fort lors de notre passage

La particularité de cet ouvrage, est qu’il finit par une grande écluse double

un simulateur de tracteur propose l’initiation de viticulteur

Panorama 360 de Sancerre:Untitled – http://pnr.ma/csNymd

Bien sûr, on est obligé de goûter le vin et confectionner des madeleines au crottin de chavignol

Marie -Helene nous délecte de ses bonnes créations culinaires

Aidee de Alain au marteau casse noisettes

une semaine light en somme

il a plu en deux heures l’équivalent de trois mois.

Les bateaux naviguant sur le canal du midi, franchissent l’écluse ronde à Agde, puis traversent l’Hérault.

Celui ci étant en crue, les bateaux sont bloqués de chaque côté.

Le jour ou Kairos a tiré un pousseur

Sur le Rhône, en passant devant la centrale nucléaire du Tricastin, le Kairos a reçu un appel radio de détresse. Non, pas de la centrale qui fonctionnait parfaitement bien (on suppose), mais d’un petit bateau qui nous précédait depuis un moment. Nous avions éclusé deux fois ensemble.

Ce petit bateau c’était le Tenace, un petit pousseur appartenant à une société de travaux fluviaux qui se déplaçait en solo (sans barge) pour les besoins de ses chantiers. Il était en panne de moteur non pour avoir manqué de fuel, mais pour avoir avalé de l’eau.

Ces bateaux ont l’avant complètement droit et poussant une vague qui les oblige à naviguer lentement. Lorsqu’ils se déplacent seuls ils poussent une vague en s’enfonçant dans l’eau. Cela les oblige à naviguer lentement, ce qui est bien entendu contraire à l’efficacité de leur travail.

Ce jour là celui-ci a croisé un gros convoi qui marchait à la vitesse maximum et laissait de belles vagues de sillage. A la rencontre d’un bateau en sens inverse, ces vagues tapent sur l’avant du bateau croisé. LE Tenace avait ralenti préventivement. Mais pas assez, la vague est passée par dessus l’avant et une bonne quantité d’eau a déferlé sur son pont.

Il faisait chaud et la porte de la salle des machines était ouverte. L’eau s’est engouffrée dans l’escalier. Le moteur n’a pas aimé et s’est mis en grève. L’équipage, deux personnes, était inquiet, il dérivait vers le barrage de Bollène. (Attention à la marche) Le canal VHF 10 est fait pour ça, Gil a entendu l’appel, le bateau était en vue, il a fait plus vite que le premier navire qui s’est porté au secours du Titanic.

Le matelot Marine, l’autre membre de l’équipage, s’est porté immédiatement à l’avant du Kairos pour recevoir l’amarre et lier solidement les deux bateaux. Le Tenace était sauvé.

A la demande de son capitaine, qui avait déjà téléphoné à sa compagnie, le Kairos a conduit l’empanné aux ducs-d’Albe de l’amont de l’écluse de Bollène. Il avait été aborder logiquement à gauche. Pour lui permettre de s’amarrer à terre il a fallut passé l’amarrage avec le Kairos de la droite vers la gauche.

Les passagers du Kairos ont admiré la dextérité du commandant qui a permis au Tenace de s’amarrer là où il recevrait les soins nécessaires à son état.

Malgré son nom, il a été plus facile de l’abandonner que de l’aborder.

Balades, contemplation ete atelier d’écriture au programme

Ils font de 500m à 7,100km (le tunnel du Rove entre Méditerranée et etang de Berre, aujourd’hui abandonné)

Un peu de fraîcheur ne nuit pas

On voit au dessus le bureau de contrôle qui régule le trafic et les ordres de passage

nous profitons pour sortir notre voilier de la cale , et aller remonter la rivière, ou faire de la voile sur les  lacs, afin de profiter de toutes les voies d’eau

Ici, nous arretons Kaïros sur un lac traversé par la navigation pour un petit tour de voile

Vers Gorinchem, la rivière Linge nous mène à Leerdam, ancienne cité fortifiée, grâce à Kronos, cette fois au moteur, sans son mât.

Navigation très agréable, car les écluses sont encore manuelles, en présence d’un éclusier qui prépare avant notre arrivée.

merci à Alain qui aura aidé à la manivelle pour chaque écluse, et aux cordes

Sur les portes d’écluses, on peut voir les graffitis de mariniers avec les dates, la devise du bateau,  et surtout les voyages effectués, ce qui est très intéressant et à la fois très triste car on constate que d’anciens voyages ne sont plus proposés aux mariniers désormais.

on voit aussi les états d’âmes, quand la navigation est difficile en raison de l’envasement

mais en réconfort, Brigitte propose sa recette du Nord: La tarte au Libouli ( lait bouilli)

Préparer la pâte et l’étaler finement

Puis mettre dans un plat à tarte et verser le mélange oeufs, lait , sucre, farine

cuire au four ( voir la recette dans le coin des gourmands)

et voila, vraiment délicieux